Argumentation: fiche en auto-correction n°2

Publié le par Violaine Le Calvé

L’ARGUMENTATION – FICHE-BILAN II : Le discours argumentatif

  1. Les différents types d’arguments :

     

  • Les arguments logiques :

     

=> Ils peuvent être fondés sur des expériences. Le discours argumentatif s’appuie alors sur des documents, des faits concrets, des témoignages… Exemple : il a voté dimanche (argument), c’est (donc) un bon citoyen (conclusion).

 

=> Ils peuvent aussi être fondés sur des jugements personnels (présentés comme des vérités d’expériences).

 

Toutes les lectures ne se valent pas, mais n’importe laquelle vaut mieux que pas de lecture du tout. Lire un journal, c’est mieux que se laisser imbiber passivement par le ronronnement audiovisuel ; lire un mauvais livre, c’est mieux que pas de livre du tout, pourquoi ? Parce que la lecture appelle la lecture, et que la « mauvaise » finira toujours par entraîner à la bonne. En musique, on commence par « Les Yeux noirs » et « Le Beau Danube bleu » et l’on arrive à Mozart et à Berg. (François Nourissier, « Le Figaro magazine », 1992.)

 

Reformule la thèse de l’auteur dans ce texte :

 

 

 

 

 

Souligne l’argument qui justifie logiquement cette thèse.

 

  • L’argument par analogie :

     

Il est fondé sur un rapprochement qui permet de mieux faire admettre une vérité abstraite.

 

Quelle analogie vient, dans le texte de François Nourissier, renforcer sa thèse ?

 

 

 

 

  • L’argument d’autorité :

     

=> Définition. On entend par là la citation d’une personnalité (écrivain, penseur, figure historique…) qui « fait autorité »* ou le seul fait de se réclamer d’elle ; l’utilisation d’un proverbe, d’un lieu commun de la sagesse populaire.

 

=> Limites de ce genre d’argument. Il ne peut convaincre que si le destinataire partage les références et les valeurs de l’autorité invoquée. Par ailleurs, si la citation contient une contre-vérité, elle risque de justifier un raisonnement qui aboutit à une conclusion erronée. Exemple de raisonnement (syllogisme*) faux : Tout ce qui est rare est cher/ un cheval bon marché est rare/ donc un cheval bon marché est cher (!)

 

  • L’argument « ad hominem » :

     

=> Dans une polémique, il vise la personne même de l’adversaire (son physique, son caractère, ses origines, voire ses actes) pour réfuter ou condamner son opinion. Exemple : lorsqu’on attaque les thèses de J.-J. Rousseau sur l’éducation des enfants en invoquant le fait qu’il a abandonné ses propres enfants.

 

=> L’efficacité de l’argumentation dépend de la pertinence des arguments choisis (par rapport à la thèse et en fonction du destinataire), de leur nombre et de leur organisation dans la stratégie argumentative adoptée.

 

 

  1. Les différents types d’exemples :

     

  • L’exemple personnel a l’avantage d’offrir un témoignage direct mais on ne peut en déduire aucune loi générale.

     

  • L’anecdote introduit dans l’argumentation une impression de vie et parfois une note d’humour.

     

  • L’image, la comparaison éclairent une idée difficile à comprendre en la représentant visuellement.

     

  • La fable, le mythe rendent plus concrète une idée grâce à un récit.

     

  • L’exemple historique permet un rapprochement avec le passé et il l’avantage d’être un fait avéré et déjà analysé.

     

  • Les statistiques, les chiffres, les données économiques (à condition d’être vérifiés !) donnent un fondement scientifique au discours argumentatif (en sociologie, en politique, dans la presse…).

     

  • L’exemple littéraire et l’exemple artistique donnent un support concret à un argument et permettent de le développer ; en effet, la complexité des œuvres (livres, films, pièces de théâtre…) offre beaucoup de possibilité d’exploitation.

     

N.B. : la présentation et l’exploitation de l’exemple.

 

=> L’exemple suit l’énoncé de l’idée ; il est introduit par des formules telles que « par exemple », « ainsi », « tel que », « on peut citer », « comme en témoigne »…

 

=> L’exemple précède l’énoncé de l’idée ; plus il est développé, plus l’enseignement que l’on peut en tirer est grand.

 

=> Les deux types de présentation peuvent être combinés dans un paragraphe argumentatif : après avoir approfondi l’étude de l’exemple, on tire une conclusion qui sert de transition avec le paragraphe et l’argument suivant.

 

 

 

 

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