Argumentation : fiche en auto-correction n°5

Publié le par Violaine Le Calvé

L’ARGUMENTATION – FICHE-BILAN V : Argumentation et rhétorique

 

 

 

 

  1. Définition.

     

La rhétorique est un art du discours. Les procédés qu’elle met en œuvre ont une grande efficacité dans le cadre du texte argumentatif. A l’exposé des raisons destinées à emporter l’adhésion s’ajoutent en effet la force persuasive et la séduction d’un langage qui recourt à tous les artifices pour émouvoir ou charmer le récepteur.

 

 

Convaincre, ce n’est donc pas seulement s’adresser à la raison, c’est aussi solliciter la sensibilité du destinataire pour l’amener à partager un point de vue qui au départ n’est pas forcément le sien. Les procédés utilisés par la rhétorique ont donc une finalité impressive, au-delà de leur visée esthétique et ornementale.

 

 

 

 

  1. Jeu sur le signifiant phonique (sur les sons).

     

    • Le signifiant phonique est l’ensemble des phonèmes constitutifs du signe. Par exemple, le mot « table » est constitué de quatre phonèmes : /t/, /a/, /b/, /l/.

       

    • Procédés :

       

-          Allitération = __________________________________________________________________________

 

 

-          Assonance = ___________________________________________________________________________

 

 

-          Paronomase = rapprochement de termes ayant des sonorités qui se ressemblent mais des sens différents (Qui vole un œuf vole un bœuf.)

 

 

 

 

  1. Figures de répétition.

     

-          Anaphore = __________________________________________________________________________

 

 

_________________________________________________________________________________________

 

 

-          Anadiplose = reprise, au début d’une unité syntaxique, d’un mot ou d’un groupe de mots figurant dans l’unité précédente : Et les princes et les peuples gémissaient en vain ; en vain Monsieur, en vain le roi lui-même tenait Madame serrée par de si étroits embrassements (Bossuet).

 

 

-          Epiphore = répétition à la fin d’une phrase, d’une proposition ou d’un groupe syntaxique, du même terme ou d’un même ensemble de termes (≠ ___________________ ).

 

 

 

 

  1. Figures d’amplification.

     

-          Gradation = progression par paliers successifs, du moins vers le plus (gradation ascendante) ou du plus vers le moins (gradation descendante) : J’aime (que dis-je aimer ?) j’idolâtre Junie. (Racine)

 

 

-          Hyperbole = expression du haut degré, procédé d’intensification et d’exagération ; use de divers moyens :

 

 

ð      superlatifs : __________________

 

 

ð      termes intensifs : si grand ;

 

 

ð      préfixes ou suffixes : ____________________________________________________________________

 

 

ð      formulations exclusives : le seul qui ;

 

 

ð      images impossibles : couper les cheveux en quatre, ____________________________________________

 

 

N.B. : certains termes ont en eux-mêmes un sens hyperbolique (immense, indicible, magnifique...).

 

 

 

 

  1. Figure d’atténuation.

     

-          Euphémisme = il consiste à atténuer une idée désagréable : _____________________________________

 

 

 

 

  1. Figures d’opposition.

     

-          Antithèse = opposition de termes (au sens strict, de même nature grammaticale) : ____________________

 

 

-          Oxymore (n.m.) = rapprochement, dans une même unité syntaxique, de termes incompatibles : obscure clarté (Corneille), soleil noir (Nerval).

 

 

 

 

  1. Figures d’analogie.

     

- ________________________________________________________________________________________

 

 

- ________________________________________________________________________________________

 

 

 

 

  1. Figures du double langage.

     

-          Antiphrase = dire par ironie le contraire de ce qu’on pense pour faire comprendre le contraire de ce qu’on dit : __________________________________________________________________________________

 

 

-          Apostrophe rhétorique = adresse à un destinataire absent, à un mort, à une entité abstraite, ou encore à soi-même (dédoublement du locuteur).

 

 

-          Interrogation rhétorique = fausse question qui équivaut à une affirmation ou une négation fortes.

 

 

-          Prétérition = « feindre de ne pas vouloir dire ce que néanmoins on dit très clairement, et souvent même avec force » (Fontanier, Les Figures du discours).

 

 

-          Prosopopée = faire parler des êtres inanimés, des abstractions, des morts, comme s’ils étaient vivants.

 

 

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